Monster Hunter Freedom 2 / Monster Hunter Freedom Unite
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 Duel de visions

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clovis




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MessageSujet: Duel de visions   Duel de visions Icon_minitimeMer 10 Juin - 14:01

Chapitre I

Je marchai au milieu d’un désert ardent sans trop savoir pourquoi, le ciel d’un bleu éclatant. Etrangement, le désert n’avait pas de dunes ; ce n’était qu’une plaine aride qui s’étendait à perte de vue. Soudain, le sol sous mes pieds se déroba pour laisser la place à un crâne de monstre, où logeait une sorte de bernard-l’ermite géant. Je tombai à la renverse et fus piétiné par une des longues pattes de la bête. Ce n’est seulement qu’après m’avoir à moitié ouvert le ventre, qu’elle ouvrit la bouche, à ma grande surprise non pas pour me dévorer les tripes, mais pour me dire, d’une voix étonnamment douce : « Tu t’endors donc partout ? »

J’étais à table, un reste de viande dans l’assiette. Une fois de plus, j’avais été victime de ces visions d’horreur.
__ « C’est encore ces cauchemars, hein ? Me demanda Nat, ma sœur.
__ Je n’espère pas ». Répondis-je, non sans une once de désespoir. »
Cela faisait déjà plusieurs mois que je rêvais que mes proches périssaient dans des conditions atroces, parfois moi aussi. Perdu dans mes pensées, Nat me ramena à la réalité en pointant son doigt vers l’horloge. Le travail commençait dans 10 minutes. Je mangea mon plat et sorti travailler. Le salaire était maigre, le travail long et laborieux. Il s’agissait de noter tous les achats, les vents, les affaires, les embauches de la guilde. Mais aussi les quêtes acceptées, abandonnées ou même échouées. Bref, salaire minable, boulot minable. Mon rêve s’était d’être un chasseur ; je faisais donc des économies depuis plus de 5 ans pour en devenir un, et quitter la ville, ses boutiques, ses marchands, ses ruelles, ses charrettes, ses bistrots, ses poivrots et tout le reste d’ailleurs ! Mais… au fond de moi, je pense que cette envie est plus pour apaiser mes visions que pour satisfaire mes désirs.

Tandis que je grattais des nombres à plusieurs dizaines de chiffres dans des cases trop petites pour cette fonction, je remarquai que la bougie était presque éteinte. Encore quelque minutes, et ce sera le noir total. Soudain, il y eut un violent flash et me retrouvai dans un vide d’un blanc inquiétant, blafard. Les quelques minutes où je fus seul me parurent être des heures et, après un deuxième flash, quelqu’un apparut enfin.
__ « Où suis-je ? Demandai-je bêtement.
__ Cela n’a pas d’importance. Me répondit l’homme devant moi.
__Pour quelqu’un se trouvant dans un pareil endroit, je trouve que vous êtes étonnamment calme…
__ Je suis venu te dire qu’il faut que tu partes. Tes visions ne sont pas un hasard, c’est le destin. Des événements horribles vont se produirent au Nord. Il faut que tu réagisses.
__ Qu’est-ce qui vas arriver ?
__ Il…faut…que tu…réagisse. Le personnage, qui m’était familier, s’éloignait de moi de plus en plus. Plus j’avançais et plus il reculait.
__ Non attends !
__ Il…faut…que…tu…réagisse.
__ Père ?!
__ Réagis… » Cette fois, les mots furent lointains, et, petit à petit, je revenais à moi.

Quand je rouvris les yeux, la bougie s’était totalement consumée et l’aube pointait. Je regardai silencieusement la salle où je travaillais depuis plus de 5 ans, tout en sachant que je n’y retournerai jamais… J’avais enfin une bonne raison de sortir d’ici. Je sortis et me dirigea vers la vieille maison en boue séchée et en paille, qui était la mienne. A peine fus-je entré que Nat me demanda :
__ « Mais, où était tu passé ?!
__ J’ai vu papa.
__ Quoi ?!
__ Il m’a dit de partir vers le Nord.
__ …
__ Qu’y a-t-il ?
__ T’as bu, hein ?
__ Mais non !
__ Mais si !
__ Non. Sinon j’aurai fait ‘hips’.
__ … »

Comme elle ne répondait rien, je sortit de mon coffre de quoi tenir pendant la route : herbe médicinales, boussole, carte, et, le plus important, de l’argent. Les zunnies était la monnaie courante ici, et j’avais réussi à en économiser environ 100 ! J’étais payé 1,5 z la journée, faîtes le calcul ! J’avais fini de m’équiper, je cherchais donc une formule pour lui expliquer que je ne reviendrai peut-être jamais. Quand, alors que je ne m’y attendais pas, Nat prit la parole :
__ « Je ne t’ais jamais dit pourquoi nos parents sont morts ?
__ … Non…
__ On raconte qu’ils sont morts dans un incendie, mais l’on n’a jamais retrouvé leurs corps…
__ Quel genre d’incendie ?
__ Feu de forêt provoqué par je ne sais quoi.
__ Ecoute, n’essaie pas de me retenir en m’indiquant les risques, je dois y aller.
__ Si ça peut apaiser tes visions, mais promet moi que tu m’enverra des lettres signées de ta main une fois par mois, pour que je sache que tu es encore en vie.
__ Je te le promets. »

Je la serrai très fort dans mes bras et me dirigea vers la sortie, quand elle me dit : « Attends, j’ai quelque chose qui t’aidera sûrement ! » Puis elle passa à l’étage et ressortit quelques minutes après, avec une petite épée en fer et un tas de pierres lisses. « Voilà l’épée de papa et des aiguisoirs ! Entretiens-la bien ! » Je pris l’arme et les pierres, en me demandant quelle serait ma première victime. Nat me regardait partir, assise sur le seuil de la porte, les larmes aux yeux. Puis je tournai au coin de la rue et sorti de son champ de vision. Elle resta là, à pleurer, seule et j’espérai qu’elle s’en sortira sans moi. Depuis toujours, je l’avais aidée à survivre en travaillant dur, et maintenant, sa seule famille s’éloignait pour une destination inconnue. Je sortit assez rapidement de la ville et commença mon long voyage vers le Nord, et, sûrement, des ennuis.
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clovis




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MessageSujet: Re: Duel de visions   Duel de visions Icon_minitimeMer 10 Juin - 14:02

Chapitre II

Avant tout déplacement, je devais descendre le flanc du volcan, de préférence vite, car une fois en dehors de la ville, plus aucun mur, armure ou autre ne peut vous protéger de la chaleur du magma. J’entrepris donc cette tâche laborieuse qui, je l’ignorais totalement, deviendrait bientôt mon quotidien.

Au bout de quelques jours de route, je croisais le premier groupe de chasseur de mon voyage. Ils étaient trois, deux portaient des épées d’une taille gigantesque et la dernière avait une arbalète étrange.
__ « Tiens, un nouveau !
__ T’es qui toi ?
__ Je suis un chasseur en…disons…en formation. Et vous, qu’est-ce que vous faîtes ?
__ On récupère des minerais rares ! Répondit le plus jeune chasseur avec beaucoup de fierté. Il devait avoir 10 ou 11 ans.
__ La ferme, toi ! Si tu l’dis à tout l’monde, on aura la moitié des chasseurs sur l’dos ! Cria le plus vieux. Il portait une épée en os gris qui devait peser dans les 50 kilos.
__ Mais, ce n’était pas mon intention !
__ Laisse tomber, ils ne sont pas de bonne humeur aujourd’hui…
__ Aya, tu fais en sorte qu’il se casse ! Et toi, continue à creuser !
__ Eh ben, c’est pas la joie…
__ Salut, moi c’est Aya !
__ …
__ Qu’est-ce tu fais dans c’coin paumé ?
__ Je te l’ai dit, je suis en formation.
__ Ah ? Oui ? Et tu…
__ Aya, on a un problème… »

Pendant la discussion, un monstre énorme à la peau grise et qui avait des pierres sur le dos s’était incrusté et regardait maintenant le gamin d’un un œil qui voulait dire : « Il a l’air bon ç’ui là ! ».
Mon premier réflexe fut de foncer sur lui, arme à la main ; mais à l’impact, mon épée rebondit sur sa peau.
__ « Bouge de là ! Vite ! » Me cria Aya.
Je fis une roulade sur le côté pour esquiver la balle que Nat venait de lancer. S’ensuivit une gigantesque explosion qui faillit me faire tomber. Pendant ce temps, le gamin s’était caché derrière un rocher et son grand frère attaquait le monstre à coup d’épée géante –elle était encore plus grande car elle se dépliai- mais au deuxième coup, il rebondit tellement fort que son bras gauche fut arraché sur le choc. Le garçon –qui apparemment était son frère- s’élança, les larmes aux yeux, sûrement pour le venger. Le monstre chargea et entraîna le gamin dans sa course. Ils allèrent s’écraser contre un mur, ce qui provoqua un effondrement du plafond de la grotte.
__ « Sortons, vite !
__ Je te suis ! »





Je suivis Aya sans réfléchir, nous finîmes par quitter tout danger une fois à l’extérieur. Je pus alors distinguer l’unique volcan géant qui constituait cette zone –et qui le constitue encore-, un grand volcan que personne n’a jamais vu inactif. Tandis que j’admirais le spectacle, je n’avais pas remarqué que Aya pleurait.
__ « Désolé.
__ Ce n’est pas de ta faute…
Elle était encore plus belle. Je lui dis doucement qu’il ne fallait pas traîner. Elle se leva et me dit :
__ « J’étais partie avec mes frères dans l’espoir de devenir une grande chasseresse. Si tu l’acceptes, je te suivrais.
__ Pourquoi pas…
__ Merci. Et…où on va ?
__ Vers le Nord, et vite. »
A peine ma phrase fut finie que Natia sortit sa boussole et me montra le Nord de la main. Nous nous mîmes en route quand, deux minutes plus tard, une grosse explosion venant de la grotte nous fit accélérer le pas.

Aya, qui était drôlement bien équipée, m’avait montré la carte du territoire sous l’influence du roi de Gardemine. Nous utilisâmes la sienne car ma boussole et ma carte avaient été brûlées dans la bataille. Elle proposa de contourner le flanc Nord du volcan, qui était fort escarpé, en passant par le désert. Les campements des nomades nous servirons de point de passage pour reprendre des provisions.

Nous commençâmes donc la descente du flanc Ouest du volcan Latéo. Sa pente a beau être douce, elle est constellée de rochers pointus et de geysers dangereux. Le voyage fut tranquille pendant deux jours puis, le troisième, Aya s’arrêta et me dit :
__ « Depuis combien de temps est-tu chasseur ?
__ Environ une semaine, pourquoi ?
__ A part le Basarios, tu n’as combattu aucun monstre ?
__ Le Basarios ?
__ OK…Procédure d’entraînement intensif… »
Les jours qui suivirent furent horribles : je passais la journée à étudier les noms des monstres, leurs traces de pas, leur odeur… Mais aussi comment fabriquer les potions, les antidotes.

__ « Maintenant, ton premier vrai combat et ta première victoire. J’ai vu comment tu attaqué le Basarios, tu es vraiment doué en pratique ! Reviens dans deux heures avec une tête de Iodrome !
__ OK ! » Bien sûr, avec tous ces journées d’études, je savais parfaitement ce qu’était un Iodrome : leader des Iopreys, il est plus puissant, arbore une crête de la même forme que la bouche d’une baleine et crache des boules de poison concentré. La chasse sera facile.


Dernière édition par clovis le Mer 10 Juin - 14:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Duel de visions   Duel de visions Icon_minitimeMer 10 Juin - 14:02

Chapitre III

Depuis que j’étais parti, je n’avais plus de visions. Je pensai que chasser les apaisait. J’avais tort…

La marche de dura que deux heures quand je vis une groupe de petits monstres rouge avec, à leur tête, le Iodrome que je pourchassai. L’un des Ioprey qui était plus près de moi me vit et courra alerter son chef. Avant même qu’il ait put dire quoi que ce soi aux autres, je lui avais lancé un couteau dans la gorge. Il tomba raide sur le sol et répandant du sang partout sur la pierre. D’un signe de tête, le Iodrome expliqua à ses sbires qu’il voulait me battre seul. Il s’approcha doucement de moi et, quand il fut à une dizaine de mètres, il commença à courir. Je jouai son jeu en fonçant vers lui, l’arme à la main. Au moment même où il sauta vers moi, crocs et griffes en avant, je sortis un javelot et lui lança dans la queue. Le choc le déséquilibra et je pus planter mon arme dans son corps. Je croyais que la chasse était finie mais ce n’était pas le cas : aussitôt que leur leader fut mort, tout les Iopreys se jetèrent sur moi et m’encerclèrent, plantant leur griffes et leur crocs dans mes membres. Malgré mon armure, je n’allais pas tenir longtemps. Je fermai les yeux et attendis la fin, mais rien ne se passa.

Lorsque je les rouvrit, les Iopreys étaient toujours là, mais ne bougeaient plus. Je crus d’abord à un rêve, mais la douleur venant de mes bras me prouva le contraire. Rapidement, je me relevai et commençai à tuer les Iopreys, un par un. Chaque fois que je les frappai, ils réagissaient mais beaucoup plus lentement qu’à l’ordinaire : mes réflexes étaient accrus, non pas grâce au cours de théorie de Nat, mais grâce à mes visions, qui me montraient à l’avance les actions de mes ennemis. Le combat de dura pas, les Iopreys démembrés n’offraient aucune résistance et je remporta bien vite la victoire. J’avais appris que les chasseurs récupèrent les composants des monstres qu’ils tuent, pour améliorer leur équipement. L’état des monstres et l’odeur m’empêchèrent malheureusement de perpétuer cette magnifique coutume. J’emportai cependant la tête du Iodrome, aussi dure à dépecer que ce qu’on racontait.

Encore deux heures pour arriver au campement. Dans les volcans, la nuit tombe très tôt, Il faisait donc noir quand je suis revenu. Etrangement, j’entendais la voix de Aya, mais aussi celles de chat ! J’entrai dans la tente, la main tenant fermement la poignée de mon arme, et je découvris, à ma grande surprise, Aya parlant avec des Felynes qui avaient l’air perdus.
__ « Déjà rentré ? Je lui montrai la tête du Iodrome pour réponse.
__ Je peux l’avoir, nya ? » Ce fut un des Felynes qui la demanda. Je lui lançai la tête et me débarrassai du sang qui coulait encore. Soudain, je vis la tête traverser la tente doucement, jusqu’à atterrir dans les mains du Felyne, qui se changea aussitôt en monstre ignoble. Rapidement, je jetai un couteau vers le monstre et le ratai de peu. D’un coup, je ne pus plus bouger : un autre Felyne m’avait paralysé de son arme. Une fois de plus, mes visions m’avaient trompé.











__ « Ca va ?
__ Ce sont des choses qui arrivent, nya, lorsqu’un chasseur travaille trop !
__ Ca n’a rien à voir avec le travail, nya, mon cousin était comme ça ! C’est quand une personne est choquée dès sa plus jeune enfance, miaou ! »
Je faisais semblant de dormir, je voulais en savoir plus. Malheureusement, ils se turent jusqu’à ce que j’ouvre les yeux.
__ « Tu vas bien ?
__ Je…je crois.
__ Excuse-moi de devoir te presser, mais on doit partir !
__ Miaou, le volcan va faire son éruption mensuelle !
__ Les Felynes ont un chariot, on ira plus vite. »
Nous montâmes dans le chariot qui, j’eus à peine le temps de le voir, étais tiré par un couple d’Aptonoths. Au début, le chariot qui dévalait la pente ne m’inspirait pas confiance, mais je fini par m’endormir.

Je ne pourrai pas dire combien de temps nous avions roulé. Cependant, nous étions en vue du désert lorsque je me réveillai.

L’immensité de sable et de palmiers me laissait perplexe, et, au fur et à mesure que le chariot avançait, je distinguais de lointaines oasis. Au centre du désert Sekumaeya se trouve un massif rocheux contenant de nombreuses grottes dont une abritant un lac souterrain. Aya m’avait expliqué que c’était la tanière d’un monstre géant : le Plésioth.
__ « Il n’y a pas à s’en faire : il fait trop chaud pour que des monstres s’aventurent ici, expliqua Aya.
__ Dommage.
__ Ne te vente pas trop, nyya ! »

Nous nous arrêtâmes au campement Félyne et y passâmes la nuit. Le lendemain matin, nous laissâmes le chariot au camp et continuâmes à pied – les Félynes nous laissèrent et rejoignirent les autres membres de leur honorable lignée. Au bout de quelques heures de route, une ombre énorme passa près de nous, je la reconnus : c’était une Rathian. Les interstices entre ses écailles étaient remplis de sable et l’ensemble de sa carapace portait de nombreuses marques de combat. Elle atterrit près de nous et s’endormit contre la paroi d’une caverne. Elle avait été forcée de reculer jusqu’au désert, malgré la chaleur. Un groupe de Genpreys - qui n’aiment vraiment pas que l’on pénètre leur territoire – l’attaquèrent et la réveillèrent. La Rathian en extermina trois avec sa queue et fit fuir les deux derniers par un cri assourdissant. Tandis que nous nous bouchions les oreilles, Aya me fit signe d’attaquer.
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MessageSujet: Re: Duel de visions   Duel de visions Icon_minitimeMer 10 Juin - 14:03

Chapitre IV

Aya voulait expérimenter de nouvelles munitions : les fragments niveau 3. Enfin, l’occasion se présentait.

Tandis que je fonçais, l’arme à la main, la Rathian subissait un bombardement intensif et tentait vainement de reculer, ce qui me permis de frapper sans me soucier de la moindre résistance. Malheureusement, je sentais que mon arme n’était pas assez puissante : elle ricochait sur la carapace du monstre et, bien vite, Aya fut à court de munitions. C’est à ce moment que ce produisit le phénomène étrange de Iopreys : Tout environnement autour de moi restait immobile. J’en profitai pour frapper la Rathian de toutes mes forces quand je remarquai une cicatrice encore fraîche, au niveau de la gorge. Je passa sous son corps massif et planta ma dague dans la plaie. Soudain, tout revint normal et la Rathian faillit s’écraser sur moi, si je n’avais pas eu la bonne initiative d’esquiver.

Le Wivern mort, Aya améliora mon arme avec les nouveaux composants. Je laissais la question toujours stupide : « Où a-tu appris tout ça ? » de côté et admirais plutôt mon nouveau tranchoir. La lame grise reflétait les rayons du soleil et pâlissait la carapace qui servait de manche.

Nous nous remîmes en route après avoir mangé et continuâmes de marcher vers le Nord, lentement mais progressivement. Nous étions convenus que l’on marcherait la nuit, pour se réchauffer et que l’on dormirait 2 heures l’aube, 2 heures le crépuscule. Une fois arrivés à la frontière, nous passâmes dans le royaume de Kokoto, et la vie devenait plus facile : nous pouvions nous coucher le soir sans mourir de froid. Mais l’on risquait aussi l’attaque de prédateurs puissants, comme le Rathalos, surtout depuis que sa femelle était morte. On ne pouvait pas mieux rêver pour se fabriquer des lames doubles. Surtout que le massif rocheux qui sert de nid aux monstres recèle de nombreux minerais. Au bout de plusieurs jours de route – mon voyage avait déjà un mois – tandis que nous nous reposions tranquillement, le groupe d’Aptonoth qui broutait dans les environs commença à prendre ses jambes à son cou ! Je ne compris pas au début, jusqu’à ce qu’Aya me demande de me cacher. Un enfant herbivore qui n’avait pas été aussi rapide que ses parents fut fauché avec une violence inouïe et emporté dans la caverne du roi des cieux : le Rathalos.
__ « On ferait mieux de l’attaquer pendant son sommeil et d’utiliser une fosse piégée pour le finir.
__ Ok, mais enfin, on va pas attendre qu’il fasse nuit et qu’il s’endorme !
__ Non, ça fait toujours une sieste après le déjeuner. »
Je désapprouvais un peu la tactique d’Aya, mais le Rathalos était peut-être plus puissant que je ne le pensais.

Nous commençâmes donc à grimper le lierre et à escalader les hautes falaises qui bordent le nid. Arrivés dans le nid, nous le vîmes se coucher. La grotte était vide de monstres qui pourraient gêner notre chasse. Tandis qu’aya fabriquait munitions et bombes, je plaçais la fosse piégée et commença la collecte de minerai.
__ « Allez, on l’a trop fait attendre ! »





Aya tira dans les barils et le bruit de l’explosion résonna dans toute la caverne. S’ensuivit un cri horrible plus grave que celui d’une Rathian. Le Rathalos commença à charger sur Aya mais arrêta sa course lorsqu’il vit les composants dont mon arme était faite et se redirigea vers moi. Je me protégeai avec mon bouclier mais le Rathalos ralentit et stoppa carrément. Le phénomène étrange se produisit une fois de plus. Croyant ne rien craindre, j’abaissai ma garde, quand le Rathalos gagna en rapidité et reprit sa charge. Je pris son corps de plein fouet et fus piétiné. Aya tira une volée de munitions fragments qui fit fuir le Wivern. Je me relevai sans trop de mal et pris trois ou quatre potions pour réparer les dégâts.
__ « Qu’est-ce qui t’as prit ?
__ …
__ C’est comme la Rathian : j’ai pas compris comment t’as pus passer sous son ventre et planter ton épée dedans en 1 dixième de seconde !
__ On parlera de ça après, maintenant, on se l’bute ! »
A peine cette phrase fut finie que je fonçais retrouver le Rathalos. Comme Aya avait jeté un marqueur sur lui, nous n’eûmes pas de problème à le retrouver.

Cette fois, le combat fut plus intense : j’appris à repérer quand mes réflexes s’estompaient. Très vite, je coupai sa queue et le déstabilisai. Il ne pouvait désormais plus voler ainsi que mal diriger ses charges. Puis je m’attaquai au torse. Il fini par lâcher au bout de quatre ou cinq minutes. Avec les nouveau composants, Aya me fabriqua des lames doubles mortelles : l’une était en Rathalos, l’autre en Rathian et toutes deux avaient été aspergées du liquide contenu dans une poche de flamme. Aya reprit mon bouclier et se débrouilla pour l’attacher sur sa fusarbalète – au passage de type lourd -. Nous prîmes rapidement la route vers Kokoto. Moi qui pensais être acclamé en héros, je me trompai : les gens étaient silencieux, fermés et ne nous remarquèrent même pas. Une fois à la taverne, je questionnai quand même le patron :
__ « Dites, pourquoi vous êtes tous comme ça, il y un mort ?
__ Non : un Tigrex rôde dans la région de Pokke, donc les transports de marchandises ne peuvent pas passer, donc pas de cristaux glacés, ce qui consiste l’élément majeur à toute création d’arme contre un Wivern de feu, et on en est submergés !
__ Et le chasseur de Pokke, il fait rien lui ?
__ A la r’traite !
__ On pourrait peut-être s’en occuper !
__ Un Tigrex est beaucoup plus puissant que ce que vous croyez, les jeunes ! Puis le patron partit à l’autre bout du comptoir, s’occuper des autres clients.
__ Je pense qu’il ne refuserons pas un peu d’aide. » hypothèsa Aya.

Je fini par approuver l’idée d’Aya, après tout, je devais marcher vers le Nord ! Mais, Pokke est au Nord-Est de Gardemine, tandis qu’au Nord de Gardemine se trouve Liber et ses marécages, et je savais que les monstres qui s’y trouvaient n’étaient pas si puissants que ça.
Le voyage jusqu’à Pokke dura 1 semaine – nous nous pressions – et, une fois arrivés là-bas, nous fûmes accueillis de la même manière qu’à Pokke. Aya partit acheter ce dont nous aurons besoin, et moi, de mon côté, je convoquai l’assemblée du village et proposai ma stratégie. Ils approuvèrent et nous nous mîmes au travail.
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MessageSujet: Re: Duel de visions   Duel de visions Icon_minitimeMer 10 Juin - 14:05

Chapitre V

Un groupe de Popos s’était rassemblé sur le bord d’une falaise, raclant chaque centimètre de neige à la recherche d’une touffe d’herbe. Soudain, un cri perça le silence du blizzard et une créature énorme atterrit brusquement sur le sol, à quelques pas des Popos. Il sema la discorde parmi le troupeau et attendit qu’un jeune s’isole malencontreusement du reste du groupe. Il chargea rapidement vers lui et tenta de sauter sur lui. La première tentative ratée, il en retenta deux. Ce ne fût qu’à la quatrième qu’il réussi à se jeter sur lui et à lui arracher la poche de graisse du dos qui constitue le meilleur morceau que l’on peut avoir sur un jeune Popo.

Après son déjeuner, la créature plana jusqu’à une route commerciale et se posa sur un promontoire, d’où il pouvait surveiller la route sur plusieurs centaines de mètres. Au bout de quelques minutes, un convoi entamait son passage d’une ville à l’autre.

Bien sûr que les hommes qui m’accompagnaient avaient peur : un Tigrex ne se tue pas aussi facilement, mais avec cette tactique, cela ne devrait pas être un problème. Le Tigrex nous vit et attendit que l’on soit le plus près possible avant de crier et de sauter de sa falaise pour charger sur les chariots. Les chasseurs mobilisés tremblaient et se retournèrent vers moi, avec des yeux suppliants. A chaque mètre que le monstre parcourait, les chasseurs étaient de plus en plus pressés d’en finir. Ce ne fut que lorsque la bête se trouva à 3 mètres du convoi que je donnai le signal de faire feu. Le plus gros chariot explosa violemment en blessant mortellement le Wivern. Ce dernier recula de quelques mètres, fit un saut en arrière et cria, et du sang commença à couler le long de ses bras. Je compris qu’il s’était énervé et commanda l’explosion du deuxième chariot. Des deux qui restaient sortirent des chasseurs, équipés de fusarbalète du modèle juste en dessous de celui d’Aya. Ils tirèrent des balles hautement explosives, préparées par les soins de l’artilleuse experte.

Le Tigrex, fatigué, s’envola vers une destination connue de tous : le nid des Wiverns des montagnes. Nous prîmes le même chemin en décidant de se séparer : Aya, moi et deux autres chasseurs en chasse dans les sommets et le reste retournant au village pour rassurer ceux qui ne furent pas mobilisés.

Les ronflements du Wivern résonnaient dans la grotte gelée. Il faisait froid et je voulais en finir au plus vite. Nous improvisâmes un plan d’exécution : Aya trouverait un promontoire sûr pour tirer sur la bête sans risque, et moi et les autres l’immobiliseront avec des fosses piégées -deux exactement, c’était tout ce qu’on avait-. Je le réveillai par une démonisation -puisque c’est le terme que tous les chasseurs emploient pour définir cette attaque plus que violent- extrêmement bien placée, ce qui eut pour effet de l’énerver brusquement, si bien que les deux chasseurs qui nous accompagnaient furent envoyés en arrière, inconscients.

Soudain, le Tigrex se figea. Mes réflexes accrus, je pouvais le massacrer en toute tranquillité. La suit du combat ne dura pas plus de 2 minutes : chaque fois que le Tigrex tentait une sortie, une attaque, j’était plus rapide que lui et l’arrêtai. Il fini par marcher dans une des fosses que l’on avait préparé à son intention. Tombant dedans avec fracas, il mourut sur le coup.


Nous revînmes à Pokke, victorieux et fiers d’avoir accompli un tel exploit. En marchant dans la grande rue, traînant un chariot rempli de griffes, de crocs et de carapaces, nous eûmes l’accueil que j’attendais. Nous laissâmes le chariot de composants à l’échoppe de création et nous dirigeâmes vers le comptoir de la guilde. Puis, une fois installés, nous bûmes jusqu’au soir.

En se couchant, tout le monde ressentis la même chose : qu’ils ne seront pas attaqués en pleine nuit, qu’il ne manqueront pas de provisions et surtout, que la mort d’un monstre si puissant sèmerait la panique parmi les autres créatures et qu’ils n’oseront pas s’attaquer au village un fois de plus. Les habitants de Pokke étaient donc en sécurité, pour le moment -un sacré moment d’ailleurs-. Croyant que ma quête était accomplie, je décidai de rester à Pokke et remplaçai le chasseur parti à la retraite. Il s’était battu contre le même Tigrex auparavant et avait réussi à le blesser grièvement, et donc à le faire fuir, au prix de sa validité.

Cependant, un événement troubla ma nouvelle vie : je me souvins soudain que j’avais promis à ma sœur de lui écrire. Je m’empressais donc de lui conter mes aventures :

Cher sœur,

Je tiens d’abord à m’excuser pour le retard que j’ai pris dans notre correspondance, j’étais trop occupé. J’ai pris l’itinéraire suivant : je suis d’abord passé par le chemin Ouest du volcan pour rejoindre le désert, puis je suis remonté à Kokoto, où j’ai appris qu’un Tigrex terrorisait la région. Je me suis empressé de l’abattre et, tu as dû l’apprendre assez vite, j’ai libéré l’acheminement de marchandises jusqu’à Pokke. J’ai affronté bien des monstres et n’ai jamais abaissé ma garde. Je serai toujours prêt à revenir, si un danger te guette.

Il me reste bien des monstres à affronter et bien des régions à explorer, mais cela prendra le temps qu’il faudra. J’ai actuellement une vie paisible à Pokke et attends avec un impatience la réponse de cette lettre. Mes visions se sont apaisées depuis mon départ et je n’ais aucun mal à vivre. Encore une fois je te remercie de m’avoir laissé partir. A bientôt j’espère.

Ton frère qui t’aime

Quelques mois après l’envoi de cette lettre je reçu une autre lettre, avec mon adresse précise écrite dessus à l’encre noire. Je compris qu’elle ne venait pas de Nat : elle écrivait au bleu. Tandis que je la lisais, l’horreur m’empara.

Cher monsieur,

D’après les autorités de Gardemine, il a été reporté que vous avez quitté la ville sans en prévenir ni votre travail, ni le gouverneur de la ville. De plus, vous avez tué et vous êtes lancé dans la carrière de chasseur sans vous inscrire au comptoir de la guilde. Vous êtes déclaré officiellement de chasseur hors-la-loi. Nous vous sommons de vous rendre dès que possible à Gardemine, où vous aurez un procès légal. De plus, toute communication avec votre sœur Nat sera interrompue jusqu’à nouvel ordre. Cette dernière a été dépossédée de tous ses biens et envoyée chez sa tante de Jumbo, dont elle ignorait l’existence.
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MessageSujet: Re: Duel de visions   Duel de visions Icon_minitimeMer 10 Juin - 14:05

Chapitre VI

Je bouillonnais de colère. Je ne pus supporter cette étincelle qui enflamma l’essence. Après tout ce que j’avais fait pour eux, il se retournaient contre moi. Lorsque je reçu cette lettre, il devait être 10 heures. Je pris mon sac, enfila mon armure et rangea mon arme dans son fourreau. Je pris la route de l’Est et ne m’arrêtai que lorsque j’en eu envie, une fois après avoir passé la frontière et ne plus être sous l’influence du roi de Gardemine.
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MessageSujet: Re: Duel de visions   Duel de visions Icon_minitimeMer 10 Juin - 14:05

Chapitre VII

__ « Cela va faire deux ans qu’il est parti.
__ Oui.
__ Il vous manque ?
__ Plus qu’à n’importe qui. J’espère seulement qu’il va bien.
__ Il reviendra. On revient toujours pour ceux qu’on aime.
__...
__... »
__ Je vous remercie d’être venu m’informer de ce qu’il a fait. »
Aya et Nat parlaient chez la tante Brenda -une ancienne chasseresse de Jumbo- quand elle arriva avec trois tasses de thé posées sur un plateau de bois. Je me doutais qu’elles s‘inquiétaient pour moi et j’avais décidé de leur donner des nouvelles, à ma façon.

J’avais dépassé la frontière Est de l’Etat de Gardemine depuis longtemps et vivais à présent dans un temple Felyne où ils m’enseignaient comment contrôler mes visions et mes pouvoirs. J’avais beaucoup appris et décidai qu’il était temps de rentrer et de montrer mes capacités au monde entier. J’avais entendu une rumeur comme quoi un monstre gigantesque était apparu dans la ceinture volcanique. Tous ceux qui croisèrent son chemin finirent leur voyage aux portes de la mort.
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MessageSujet: Re: Duel de visions   Duel de visions Icon_minitimeMer 10 Juin - 14:06

Chapitre VIII

Un Gravios passait par là et cherchait un coin pour faire sa sieste, quand il entendit un cri violent dans son dos. Il se retourna et se retrouva face à face avec un Wivern aussi gros que lui, possédant une rangée de crocs géants, une armée de piques sur son dos et des griffes aussi longues qu’une jambe humaine. Le Gravios compris qu’il devra défendre ardemment son territoire. Ils se firent face et tournèrent en formant un cercle parfait. Ce fut le Gravios qui attaqua le premier : il lança sur le Wivern géant une rayon de lave concentré. Lorsqu’il eut fini et que la fumée se dissipa, il put voire avec horreur que sa tentative de défense n’eut servi à rien, son adversaire n’eut pas la moindre trace de blessure. Le monstre titanesque, avec une rapidité inouïe, frappa de plein fouet le Gravios. Il prit sa gorge dans ses crocs et le passa par-dessus son corps, embrochant le Gravios sur ses piques mortelles. Puis, il le laissa tomber par terre avec fracas. Il cria pour démontrer sa victoire et par la même occasion, en faire profiter à tout le monde. S’ensuivit une éruption gigantesque, se qui eut pour effet de prouver que cette créature avait une total maîtrise du feu, bien qu’il ne crachait pas.

Un groupe de chasseur caché derrière un rocher qui observait la scène détala sans demander son reste.

Quand à moi, j’étais perché sur une falaise, à quelques centaines de mètres du triste spectacle. Le monstre me vit et ouvrit la gueule, histoire de me montrer les deux crocs géants qui bordaient ses gencives. Je restais impassible, ce qui énerva la bête. Je sautai de la falaise et sortais mes armes, montrant ainsi que j’engageai le combat.

Au début, je me contentais de frapper la tête, il était trop lent pour riposter. Au bout de 3 ou 4 minutes, le Wivern scintilla et gagna en rapidité. Lorsque je commençai une démonisation en pleine gencive, il répondit mes attaques par un coup de crocs ultra violent. Je fis un vol de plusieurs mètres en arrière et me relevais, le bras gauche en sang. Durant un certains temps, je ne le voyais plus bouger : il était trop rapide pour moi. Je tentai vainement d’accroître mes réflexes, sans résultat. Je me rendis compte que je ne tiendrai pas longtemps à ce train là.

Quand le Wivern éleva sa patte pour m’assener le coup final, il ralenti subitement, j’avais réussi à dominer ma panique et à reprendre mes réflexes surhumains. J’esquivai l’attaque et le dirigeai vers les pattes arrière du monstre. Ce dernier ne compris pas au début, puis se rendit compte que j’étais tout aussi rapide que lui. Le blessant grièvement à la patte, il tomba à la renverse. Je me m’approchai prudemment de la tête et lui crevai un oeil dans une effusion de sang. Il se releva avec difficulté, plus énervé encore. Il se souleva sur ses deux pattes arrière et tenta de m’écraser sur le sol. Je rangeai mes armes et sortis du champ d’attaque de la bête. En s’écrasant, sa queue lourde retomba violemment sur le sol et resta immobile une dizaines de secondes, le temps que le Wivern se rétablisse. J’en profitai et la coupai, déstabilisant grandement la créature. Tout deux nous comprîmes que le survivant s’en sortira avec des blessures ineffaçables.






Il tenta une fois de plus de m’assener un coup de crocs dans le ventre mais j’arrêtai sa riposte par en coupant un des crocs qu’il arborait fièrement. Son corps s’illumina de plus belle et il me repoussa contre une falaise par un magnifique coup de patte. Lorsque je me réveillai, la bête boitait avec difficulté vers moi. Je me relevai, couvert de sang et analysai la situation : je n’avais aucune issue, le monstre était sur le point de me tuer et j’était seul. J’utilisai mes dernières forces pour réunir les connaissances que j’avais acquis auprès des Felynes pendant 2 ans et me dirigeai vers le monstre, l’arme à la main. Lorsqu’il ouvrit sa gueule pour m’avaler, je plantai mon épée dans son palais. Il eut un mouvement de recul, refermant sa bouche dans un horrible bruit d’os broyés. Le monstre tomba sur le sol, raide de la mort. Quand à moi j’eus tenu les quelques minutes qui ont été nécessaires à la rédaction de ses lignes.

__ « Cela va faire deux ans qu’il est parti.
__ Oui.
__ Il vous manque ?
__ Plus qu’à n’importe qui. J’espère seulement qu’il va bien.
__ Il reviendra. On revient toujours pour ceux qu’on aime.
__...
__... »

Ce rapport a été retrouvé entre les mains d’un squelette, couché contre la dépouille du célèbre Akantor qui terrorisait la région autrefois.
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