ma fic, l'histoire de Trok et ses potes

voila la suite ! jvous l'avait promise pour mercredi ou aujourd'hui, la voila !


Chapitre 25


Un silence s’était installé. On réfléchissait à la méthode qu’on allait utiliser pour rentrer à Volcano. Il doit y avoir des gardes rouges partout, voir même des gardes bleu. Il faut dire que Samus en a descendu un quand même ! Mais on avait tous faim et soif et la nuit était tombée. Nous étions sortis du volcan. On s’installa assez près du lac de lave, pour qu’il nous tienne chaud. On avait allumé un feu. Les flammes s’élevaient vers le ciel pendant que nous parlions calmement en mangeant un peu de viande de basarios. On l’avait entièrement dépecé, et tous les composants étaient au fond d’un grand sac. Jari nous dit que c’était un basarios « G », par son aptitude a craché un jet d’eau, il allait bientôt devenir un gravios. Ses composants étaient donc plus rares et précieux qu’un basarios normal, comme on en rencontre plus souvent. Dans son estomac on avait trouvé du minerai carbalite et union, des minerais rares aussi. Avec ces nouveaux composants, je pensais me faire des nouvelles armes, avec l’aide précieuse de Jari. Mais il fallait d’abord pouvoir rentrer à l’atelier, et ça, ce n’était pas gagné…
- Jari, tu pourras me faire des nouvelles lames avec ces composants ?
- Bah je ne connais pas de plans de lames doubles en basarios, il va encore falloir que j’en discute avec mon imagination ! mais tu les auras !
- Et moi ! je veux mon armure en basarios !
Jari sourit
- Tu n’auras pas une armure basarios, tu auras une belle armure basarios U, avec des belles couleurs d’un bleu machalite !
- Wouhou ! par contre ce ne seras pas assortit avec mon arc de couleur blanche… tant pis ! et elle est résistante ?
- Elle est très résistante !!
Soudain, Pourpre se leva.
- J’ai entendu un craquement, pas vous ?
- Si, j’en ai aussi entendu un, ca doit un petit mosswine qui a le flair qui déconne, je ne vois pas de champignon ici ! dit Samus
- Alors comme ca tu me prends pour un vulgaire mosswine ? elle est pas mal celle la.
Un garde bleu, une femme, sortait d’un rocher. Elle avait des habits bleu de la guilde élégants, un chapeau avec une plume, trois sabres et un pistolet. Elle avait deux sabres dans son dos, les sabres de la guilde, je les reconnaissais, mon père m’en avait parlé et un à la taille, une espèce d’épée. Son pistolet était aussi accroché a sa taille. Elle s’avançait vers nous, vers Samus.
- tu as éliminé un de mes collègues, je ne l’aimais pas trop, mais tu dois payer de tes crimes. Je te demande un duel, Samus !
- Hin hin, te revoilà, Laura. Dit Pourpre
- Mais, qui es-tu toi ?
Pourpre enleva son casque. Les yeux de « Laura » s’écarquillèrent.
- Pourpre ?
- Ca fait longtemps, hein ?
- Tu as changé…
- Oui… et as-tu vu mes armes, mon armure? c’est moi qui me les suis faite, avec des composants que j’ai récupérés
- Wow, tu as grandement changé ! à l’époque, à l’école, tu rêvais de devenir ce que je suis… tu ne regardais pas la vérité en face, tu étais trop mauvais ! tous les profs te le disaient ! et tu ne réagissais pas… et maintenant, je te vois avec la plus grande armure qu’il soit et des armes plus que puissantes en fatalis pourpre ! Apparemment tu t’es amélioré… bien, c’est donc toi que je vais combattre ! si tu gagnes, je vous laisse rentrer, et je préviens tout le village que vous êtes inoffensifs et que c’était une imitation de Samus qui a abattus mon collègue.
- Et si je perds ?
- Même scénario, j’ai juste envie de me battre contre toi et de te montrer ma puissance.
- Tu as pris de l’assurance, à l’époque, tu étais bien plus douée que moi, mais tu ne l’avouais pas.
- En effet, c’est ce qui t’as plu chez moi, non ?
- C’est une des choses qui me plaisait…
Laura dégaina son sabre à sa taille, il était d’une brillance éclatante, et la poignée était magnifiquement sculptée. Pourpre sourit et prit ses ciel et terre ultimus, les toutes puissantes lames doubles.
- Je n’aime pas trop cet endroit pour combattre. et si nous allions ailleurs ?
- Comme tu veux, ca ne me dérange pas !
Elle siffla, puis on entendit un cri lointain. Un cri de monstre…
Jari murmura
- Je connais ce cri… drako… oui, c’est celui d’un drako…
Le drako arriva de loin mais se rapprochait à une vitesse fulgurante. Il se posa majestueusement, il était plus grand que le rathalos que nous avions rencontré. C’était un wyvern de couleur gris anthracite. Il avait des cornes à l’arrière de sa tête profilée et harnachée. Il était apparemment dressé. Un rubis bleu ornait son front, il était incrusté dans sa peau dure et couverte d’écailles. Il possédait de grandes ailes musclées et robustes. Deux griffes d’un bleu profond, aussi profond que le vert émeraude de ses yeux, étaient placées à la principale articulation de chaque aile. Au bout des ailes, encore une griffe. Les palmures étaient à la fois fines et résistantes. Il avait de puissantes pattes postérieures, qui lui permettaient de marcher et même sûrement de courir avec. On observait le même type de griffes qu’aux ailes, un bleu profond et brillant, on avait l’impression qu’elles étaient lustrées. La dernière partie des pattes était recouverte d’écailles plus épaisses, et d’un gris plus clair, on voyait en même temps sa peau, véritable carapace tellement elle paraissait dure et résistante, comme celle du basarios. Il était magnifique. Laura monta sur la selle qui était sur le dos du drako. Elle tira un petit coup sec sur les rennes et il s’envola en sur place, montant doucement.
- Je vous emmène tous sur le lieu du combat, vous pourrez admirer… amène nous à la clairière, Shiina !
Le drako fonça sur nous et nous emporta tous dans ses pattes ou dans sa gueule. Il fit quelques dizaine de mètres en quelques secondes alors que son rubis bleu scintillait, jusqu'à procurer un flash bleu très puissant.
A la seconde qui suit, nous nous trouvions tous au-dessus d’une clairière, située en plein milieu d’une forêt pas très éloignée du volcan, on le voyait encore de loin, fumant.

comme promis : le chapitre 26 ! (un peu long)
le duel !



Chapitre 26

Le drako, Shiina, volait plus ou moins lentement à ras du sol. Elle ouvrit ses deux larges pattes griffues et laissât tomber Cara, Basil, Gano, Samus et Jari. Juste avant de se poser au sol, elle nous libérât de ses crocs, Pourpre et moi. Laura descendit de son wyvern sans aucuns dégâts. La garde bleu claqua des doigts vers Shiina, qui cria puis s’envola.
- Bien, Pourpre, les choses sérieuses peuvent commencer !
Elle dégaina à nouveau son sabre brillant en direction de Pourpre. Ce-dernier prit ses Ciel et Terre ultimus.
- Voyons voir comment tu as évolué… chuchota Laura
Pourpre chargea à toute vitesse sur elle, dégageant une forte tension, comme lors du combat contre le basarios. Laura ne bougeait pas. Juste avant qu'il la frappe, elle disparût. En un clin d’œil, voir même plus court, elle s’était déplacée derrière lui. Je n’avais pas pu repérer ses mouvements tellement c’était rapide.
- Un peu lent, non ?
J’ai juste eu le temps d’entendre un « chling ». La banale épée de Laura avait transpercé une des meilleures armures. Mais elle n’avait pas blessé Pourpre. L’armure de Pourpre se brisa au niveau du flanc. Il était plus qu’étonné. Il essaya de faire une taillade avec sa grande lame bleue, au niveau du cou de Laura, en se retournant. Mais, juste avant qu’il ne la touche, elle se retrouvait accroupie devant lui, tendant son épée sous la gorge du chevaucheur de fatalis.
- Je n’ai jamais voulu de mort dans ce duel, mais si tu insiste, je n’hésiterais pas…
Il était ébahi, comme nous. Comment pouvait elle être aussi rapide, comment avait elle cassé cette armure avec une épée ??? Et d’ailleurs, qu’est-ce que c’était comme épée ? Elle devait sûrement avoir un pouvoir, ce n’est pas possible !!! Soudain il réagit. Et de son autre épée, il voulait lui transpercer le cou. Elle esquiva et mit pourpre au sol en le poussant avec son avant bras, la lame sous la gorge.
- T’as fait des progrès… Laura…
- Toi aussi, mais ce n’est apparemment pas suffisant. N’as-tu jamais connu la force d’un garde bleu ?
Il lui donna un coup avec ses deux pieds, ce qui lui donna de l’élan pour se relever alors qu’elle volait au dessus de lui. Il se retourna en sautant, sa lame bleue « Ciel » prête à s’abattre sur la pauvre femme couchée sur le dos, dans l’herbe. Elle esquiva en roulant latéralement puis elle se releva. Pourpre sortit Ciel du sol et essaya de trancher Laura avec Terre. Encore une fois, je ne pus suivre les déplacements de Laura, mais elle se retrouvait derrière lui et planta son épée dans le dos de Pourpre et détruisit toute l’armure en la remontant. On avait l’impression que l’épée fendait cette armure ultra résistante comme du beurre fondu de popo. Notre ami fut encore une fois surpris et ne bougeait plus, alors que le casque et la cotte tombaient entièrement en morceaux. Ses longs cheveux recouvraient son visage.
- Co…co… comment est-ce possible ??! c’est quoi ton épée ??!
- Mon épée ? c’est un bout de métal bien forgé… c’est une épée banale, elle n’a rien de spéciale. Si tu veux voir quelque chose de spécial, je dois dégainer mes sabres de la guilde…
- U…une épée banale ? c’est impossible !!
- C’est la force des gardes bleus, Pourpre… aller, je sais très bien que tu ne te donnais pas a fond, attaque moi de toute tes forces, qu’on s’amuse un peu ! je m’ennuie moi !!
- RAAAAH !!!
Il fonça sur elle a une vitesse incroyable, à nouveau cette tension se dégageait de lui, cette lueur rouge sur ses lames revenait, l’herbe et les arbres bougeaient, comme si il y avait du vent. Cette force venait de Pourpre, c’était incroyable, d’où est-ce que ca lui venait ?? Je ne pouvais plus respirer ! Mais le pire, c’est qu’il rata Laura, même avec une telle vitesse ! Elle avait esquivé, et s’apprêtait à abattre sa lame sur le flanc de Pourpre, vulnérable, car il n’avait plus d’armure. Mais il bloqua l’épée de la jeune femme avec Ciel, et, en un petit coup circulaire, la désarma. Torse nu, il s’avançait vers elle, se mit en posture de combats et l’attaqua rapidement. Elle dégaina sans que je ne voie ses mouvements, et bloqua l’attaque de Pourpre.
- C’est déjà mieux qu’avant, mais tu peux encore t’améliorer !
Je toussais, peu à peu, j’arrivai à reprendre mon souffle. Mais la tension doubla ! Des brins d’herbe, des cailloux s’arrachaient du sol, en direction opposé de Pourpre. En criant, il se libéra de la garde de Laura, et l’attaqua sans relâche. Elle restait calme et esquivait ou parait tout les attaques de notre ami. Tous les coups de gardes s’accompagnaient de petits éclairs rouges et d’éclat d’eau. Soudain, sur un coup de garde, et dans un mouvement circulaire similaire à celui de Pourpre, elle le fit perdre son attaque en rejetant Ciel un peu en arrière. Elle en profitât pour s’attaquer à lui en enfonçant un des ses sabres de la guilde dans les abdominaux du jeune homme. Pourpre cria de douleur. Laura sourit. Il profita de ce moment où elle baissait sa garde pour plantait Terre dans l’épaule de Laura. Elle se retenait d’hurler, mais dans un mouvement vif, elle retirait l’épée du ventre de Pourpre. Basil dégaina son arc, chargea une flèche, et visa la garde bleu. Gano l’arrêta
- Basil, même si c’est inacceptable, on doit tout se laisser passer, c’est un duel, aucune aide extérieur n’est « toléré ». En faite, si tu lui tire dessus, elle va surement esquiver ta flèche et te tuer, et personne ne pourras faire quelque chose contre, tu seras mort avant qu’on ne le remarque. Arrête tes conneries !
- Mais…
- Tais-toi et rengaine ton arme !
Il le rengaina. Au même moment, Pourpre tomba sur ses genoux, lâcha Ciel et prit un peu de son sang dans sa main et le regarda. Puis il sourit, un sourire large, sadique. Il reprit Ciel en main. Laura essayait de prendre une potion. Au moment de la boire, un éclair rouge sortait de sa blessure. Elle fut paralysée par la douleur un court instant, puis hurla. Un énorme flux d’énergie rouge reliait la blessure de Laura aux lames de Pourpre. Il souriait de plus belle. L’énergie difforme sortait sauvagement de la blessure pour venir entourer les Ciel et Terre ultimus. Il respirer fortement. Tout à coup, comme le souffle d’une explosion, je fut un peu rejeté en arrière, à nouveau cette tension se dégageait de Pourpre, et elle ne cessait d’augmenter. Gano essayait de se protéger avec le bouclier de sa lance et Cara avec son épée. Nous avions tous des difficultés respiratoires. Laura hurlait de douleur et de rage. Elle se jeta sur Pourpre, qui esquiva sans mal. Sa blessure se refermait peu à peu. On aurait dit que le pouvoir de ses lames puisait dans l’énergie vitale de Laura pour la lui donner. Il cria en se projetant sur sa proie, et dérapa au dernier moment autour d’elle pour la tromper. Il assainit un coup vers le flanc de Laura, qu’elle esquiva. Mais elle fût projeté en arrière, saignant à l’endroit où Pourpre aurait du la tailler.
- Aaahh….. schh… tu… tu fends l’air ??!
- Hin hin, ça t’étonne, hein ? Pourpre avait une voix beaucoup plus grave, rauque que d’habitude, il semblait aimé la voir souffrir. Alors, on commence le combat à mort ?
- C’est… stupide… Je n’ai jamais… voulu ça…
A nouveau, ce flux d’énergie s’échappait de la nouvelle blessure pour rejoindre Pourpre et l’entourer, l’envahir. C’était une énergie maléfique, immonde, horrible… ça se sentait dans l’air.
- Dans ce cas, tu dois admettre ta défaite !
Pourpre n’avait quasiment plus mal, il ne saignait plus, et sa blessure s’était quasiment refermée.
- Grrr… jamais !
- Voyons, tu n’es plus en état !
Elle se releva tant bien que mal, et lui fit face. Elle entendit ses bras et ses sabres de la guilde. Soudain, une lumière bleutée envahit ses lames, et elle dégageait elle aussi une forte tension, presque aussi forte que celle de Pourpre. Elle cria et s’abattit sur lui à une vitesse fulgurante. Pourpre esquiva et mit Terre sous sa gorge.
- Si tu tiens à ta vie, abandonne…
- Gh…gh… je te l’ai déjà dit… NON !!
Elle donna un coup de pied circulaire dans les jambes de Pourpre, qui tomba, et sauta sur lui, prête à enfoncer ses sabres dans sa poitrine. Il parât son attaque et la repoussa en la projetant sur le côté. Il se releva lentement et marcha vers elle. Il s’arrêta a environ un mètre d’elle. La tension qu’il dégageait se faisait moins forte.
- Tu sais que je peux t’abattre d’ici, et que si tu tente quoi que ce soit, je peux activer mes armes et te clouer au sol, car tu es déjà mal en point, tu ne pourrais plus bouger si je puisais à nouveau dans ton énergie. Abandonne et prends donc un peu de mon remède magique.
- Il doit parler de son dobiscus, chuchotais-je à Cara.
- … je… la victoire est à toi…
- Merci, mais tu sais aussi bien que moi qu’elle t’appartient aussi. Au début du combat, tu as eu mille occasions de me tuer…
Sa voix était redevenu normale, il semblait moins sadique, moins maléfique…
- Maintenant, rentrons au village !

voici la suite, qui, je le sais, s'est largement fait attendre !

désoler pour le retard !


Chapitre 27

Nous rentrions sur Shiina, la magnifique drako. Elle nous déposa majestueusement sur la place du centre ville. Dès son arrivée, Samus fut acclamée pour son retour, tous les habitants avaient compris ce qu’il se passait. La légende du canon était de retour pour protéger Volcano.
Nous fêtions notre retour et notre victoire sur le basarios à la taverne, autour de plusieurs litres de Volca, la bière locale qu’on connaissait déjà bien. Laura et Pourpre étaient restés en haut, dans la partie auberge de cette taverne, se reposant après que Pourpre ait distribuer un peu de son dobiscus.
Après quelques chopes, nous décidâmes d’aller à l’armurerie pour voir nos futurs équipements. En croquis, Jari nous montrait la future armure basarios U de Basil, qui ne sera malheureusement pas complète. Il me fit remarquer que mes armes étaient extrêmement usées, je ne les avais jamais aiguisées –mais quel c*n !-, qu’elles étaient même irrécupérables et qu’il fallait que je m’en fasse d’autres… la galère… Aucun composant dont nous disposions ne correspondait à de bonnes épées doubles. C’est alors que j’eus l’idée de me mettre à un nouveau type d’arme, pour découvrir d’autres sensations ! Mais lequel ?
J’avais du choix… je commençais par les lances. J’en testais une. Très long, maniable, assez précise après quelques instants d’entrainement. Mais le bouclier était très gros, lourd, la lance longue et lourde et du coup fatigante. Les grosses épées. Elles m’obligeaient à marcher trop lentement mais était puissantes et me plaisait bien… mais je ne pris finalement pas ces armes. Les épées courtes, pratique, légère, maniable, offrant une garde petite mais pratique, ont attirés mon attention. Mais je connaissais déjà et je ne trouvais pas cela assez bourrin a mon gout. Enfin, j’essayais un marteau. Assez gros, écrasant, puissant, mais pas tranchant. Malgré son poids, il me permettait de courir assez aisément. J’accrochais directement ! C’était un grossier marteau en pierre, appelé masse de guerre, que Jari voulait bien me prêter le temps que je trouve de quoi me faire un nouveau marteau.
Le lendemain, après un bon repos bien mérité, nous nous préparâmes pour une excursion dans les plaines. Laura avait accepté que Shiina viennent avec nous, pour ne pas avoir à marcher une heure avant d’arriver dans les plaines et pour porter nos sacs. Notre mission était de ramené de la viande, et par la même occasion, trouvé un monstre ou autre chose qui pourrait m’aider dans la fabrication de mon futur marteau. La taverne-auberge n’avait plus de viande et nous étions donc payés pour en ramener. C’était du coup avec le ventre vide que nous partions dans la matinée chercher de la nourriture. Nous survolions quelques troupeaux d’aptonoths. Shiina nous déposa lentement a une centaine de mètre d’un groupe de ces animaux paisibles, que j’ai déjà eu la joie d’abattre. Nous avancions lentement et discrètement vers un individu détaché du groupe. Soudain Cara me fit signe qu’il allait se retourner, elle l’avait senti, c’est étrange tout de même, cette sorte de pouvoir. Comme il allait nous voir, autant l’attaquer directement. C’est pourquoi elle abattit son énorme épée lourde sur la tête de la créature, qui s’effondra au sol, morte.
- Wow ! c’est beaucoup plus simples qu’à nos débuts, hein Trok ?
Je luis souris en dégainant mon marteau. Je courais vers une autre bête, marteau par-dessus mon épaule droite, les muscles tendus comme les cordes de l’arc de Basil, qui venait d’abattre après trois salves un autre aptonoth. J’écrasai maladroitement une patte arrière de la pauvre bête qui essayait de s’enfuir. Elle tomba au sol. Je marchais alors vers la tête de l’aptonoth et lui écrasai violemment le crâne avec un coup vertical de mon marteau. Gano et pourpre en avait déjà abattu chacun deux. Basil s’occupait de retenir les fuyards dans une certaine zone en lançant des flèches aux limites de cette zone imaginaire. Il en avait tué un en le touchant à plusieurs reprises. Cara aussi, faisait un carnage, coupant en deux les corps des pauvres créatures grâce à sa lame beaucoup plus tranchante que son ancienne épée de fer. Moi, commençant à m’habituer aux diverses possibilités d’attaques de mon marteau, je tuais des aptonoths par-ci par-là.
Mais les cris de peur et d’agonie des créatures avaient sûrement réveillés une autre bête. Une espèce de popo version plaine. Un gros animal a poil laineux, blanc, mesurant plus de deux mètres de haut, ayant des cornes torsadées et enroulées autour de sa tête, fonçait vers nous. Il sortait d’un petit bosquet où il devait trouver de l’ombre et du calme pour se reposer. Il prit Cara pour cible, mais elle ne le remarqua qu’au dernier moment. Elle positionna son épée en diagonale, voulant parer l’attaque alors qu’il lui sautait dessus. Son poids emporta mon amie et la projeta. Elle perdit son épée à environ quatre mètres d’elle. Impossible de la récupérer, l’animal préparait déjà une charge contre elle. Alors qu’il courait, pointes prêtes à embrocher Cara, j’arrivais, donnant un coup latéral puissant dans le flanc du monstre. Il stoppa net sa course et voltigea sous mon coup incroyable.
- C’est… c’est moi qui ai fait ça ?
- Bravo Trok, je te revaudrai ça ce soir…
C’est ce que me dis Cara en récupérant son épée. Je passais à nouveau mon marteau par-dessus l’épaule droite. J’abattis un coup terrible en direction de son crâne, mais le monstre laineux esquiva en se relevant rapidement. Basil envoya alors trois flèches à la verticale et toucha la bête de plein fouet qui cria. Je revenais à l’attaque, alors que la bête souffrait terriblement sous les coups des lames de Pourpre, qu’il lui infligeait dans la jambe pour ne pas abimer la belle fourrure de la créature. Gano lui, pensant que nous règlerons cette affaire poilue vite fait, commençait à dépecer les aptonoths. Nous nous ne débrouillions pas trop mal en effet, et si l’histoire se corsait trop, il interviendrait. Mais Pourpre était très vulnérable, il n’avait pas d’armure à part ses grèves et ses avant bras. Il partit donc violemment lorsque l’animal réussit à lui infliger un coup de sabot mais, directement, Cara lui fit une énorme entaille dans l’autre jambe qui ne tenait maintenant plus qu’à un fil de chair. L’animal cria. Un cri rauque et fort, qui faiblissait peu à peu. Je l’achevais en assénant finalement un gigantesque coup sur le museau de la bête. Il était mort.
Nous ramenions les sacs et commencions à dépecer toutes nos victimes. Nous avions cinq sacs pouvant chacun porter cinquante kilos. Nous devions en remplir trois, nous en remplissions quatre. Le dernier était consacré au dépeçage de l’animal laineux. Pourpre avait froid après avoir bu sa potion. Il prit donc un peu du pelage de la bête, encore attaché à la peau qu’il nettoya et il se mit ça sur le torse. Il fut réchauffé et nous aida dans le dépeçage de monstre
Nous retournions à Volcano rapidement grâce à Shiina avec nos deux cent kilos de viande et notre laineuse créature.
Nous passions d’abord à la taverne, mangé la viande du laineux –je l’appelle maintenant comme cela- particulièrement savoureuse, toucher notre belle prime et dire au revoir à Laura qui partait dans l’après-midi. Elle montait majestueusement sur le dos de Shiina et s’envola pour Mitche, une ville portuaire sur l’île Ouest, où la guilde l’a envoyée pour régler un problème de violence dans la ville et un kut-ku qui se baladait dans les alentours. Les adieux furent émouvants, on ne la reverra sans doute jamais.
Après cela, nous allions voir Jari à l’armurerie. Il nous attendait. Après avoir vu nos composants, il avait dessiné et imaginé un prototype de marteau pour moi, à base du laineux. « Le Broyeur Laineux ». Il me montra son projet. Il utilisera les deux cornes de la bête et un peu de sa fourrure. Pour le manche, un os et du minerai et au bout, une ficelle avec un bout de laine pour une touche d’esthétisme en plus et pour accroché des objets utiles. Ce projet m’intéressait énormément. Du coup j’acceptais sans hésitations, surtout que d’après lui, ce marteau sera puissant et ne s’usera pas très vite. Il faudra quand même en prendre soin et aiguiser les cornes.
Jari prit aussi « l’armure » du torse de Pourpre et la renforça gratuitement à l’aide de composants qu’il avait en trop, comme des peaux élastiques et du minerai. Le pauvre bougre travaillât quasiment sans s’arrêter pendant quatre jours après avoir pris toutes nos mesures, mais il était hyper fier du résultat. La cotte, les grèves et le casque en basarios U, tous trois magnifiques. Le casque arborait une plume pourpre, assortis avec les gardes et les tassettes ioprey. Toutes les parties de cette armure était composé de machalite concentrée, donnant une superbe résistance et une très belle couleur bleu, et de cuirasse basarios, elles aussi très résistante. Mon broyeur laineux, un marteau très beau esthétiquement et très puissant. Les cornes, disposées de chaque côtés du marteau, pointaient vers l’avant de l’arme, enroulées sur elles-mêmes. La partie où les cornes étaient posées était recouverte de la laine blanche du monstre, qui partait un peu en arrière. La cotte maintenant assez protectrice de Pourpre, arborait les sabots du laineux en guise d’épaulettes résistante. Pourpre nous fit savoir qu’elle était super confortable.
Nous allions partir le lendemain, continuer notre route encore inconnue dans le continent. Où nous allions ? Vers Marssa, une ville côtière, proche d’une centaine de kilomètre de Chambort, une autre ville portuaire, au bord du fleuve Espoir. Quelles aventures nous attendaient ? Bonne question.
Jari resta à Volcano, sa ville natale, toute sa vie, où il continuera à exercer son métier de forgeron.
- Je vous souhaite vraiment une bonne route, et revenez quand vous voulez, je ne vous fait pas un adieu, pas maintenant. On se reverra un jour ou l’autre, nous dit-il
- Dans ce cas au revoir, Jari, et vraiment merci pour tout.
- Je vous remercie vous, pour Samus.
Elle était à côté de lui, il la tenait dans ses bras.
- Au revoir, merci et à la prochaine nous fit-elle, nous faisant un large sourire, car elle avait maintenant pris l’habitude d’enlever son masque qui cachait son visage brûlé.
- Une dernière chose, Trok, je tiens à t’offrir cela, c’est une griffarmure, une amulette légendaire, sacrée, qui vous protégera tous, elle est faite à partir d’une griffe du mythique Lao Shan Lung. Et aussi cela, une autre amulette, charme pouvoir, qui augmentera ton attaque.
Il l’accrocha à la ficelle de mon marteau, et la dissimula dans le bout de laine qui pendait au bout de cette ficelle.
- Au revoir, Jari, Samus…
Nous les serions un à un dans nos bras.
Moi et Cara échappions une petite larme, qui coulait lentement sur nos visages, pour enfin tombé dans le sol fertile du volcan…


alors, information...

les cornes du laineux sont torsadés et enroulés autour de se tête telles celles d'un bouc !
pour le broyeur laineux, imaginez vous qu'il ressemble très vaguement aux marteaux fatalis, avec de la laine au niveau du corps de l'arme, qui part un tout petit peu en arrière, comme si il y avait un léger vent.
sur ma carte, j'ai dessiné 3 îles, la plus grande, le continent, et deux petites, dont Ouest (c'est le nom de l'île) où se trouve mitche et où va aller Laura. pour les autres informations concernant ces îles, voir les chapitres qui vont venir dans très longtemps

je crois que c'est tout ce que vous devez savoir ^^

j'espère que vous avez apprécié ! dévelop^pez vos commentaires s'il vous plait, qu'ils soient positifs ou négatifs !!

après une très longue attente : pas d'idée, brevet (que j'ai eu avec mention bien =D), vacances, voici le chapitre 28 !!!!!! vraiment désoler pour le retard !!



Chapitre 28

Nous marchions tranquillement en direction du fleuve Espoir, que nous longerions ensuite vers Marssa. De l’herbe, des arbres, des collines, et bientôt des nuages, voir même de la pluie.
- Volcano était une belle ville, des gens sympa, une belle taverne, balança Gano pour tuer ce silence qui s’était installé depuis le départ de Volcano
- la bière était bonne ! continua Pourpre. j’eus un petit sourire, alors que je tenais Cara sous mon épaule.
- Qu’est-ce qu’on va faire à Marssa ? demandais-je
- Bah… on verra quelles quêtes leur taverne nous propose, on est des chasseurs !
- Si on s’attaquait à un monstre un peu plus gros ? proposa Basil
- Comme quoi ?
- …
- …comme une rathian ?
- Une rathian ? pourquoi pas… en tout cas j’en vois aucune ici donc ca attendra un peu !
On passait une grande colline. Une fois en haut nous nous arrêtions après ces deux petites heures de marche.
- Woaw… le paysage est superbe ! nous dit Cara
Nous étions en effet assez béats devant l’étendue de plaine puis de forêt pas très dense s’étendant au loin. Le fleuve Espoir était large et coulait tranquillement, jusqu'à longé la forêt, ou il de venait un peu plus large, grâce à un affluent qui le rejoins. Magnifique.
- On marche encore jusqu’au fleuve et puis on campe ?
- Bonne idée, j’ai bien envie de me laver !
La route fut calme jusqu’au fleuve, on croisa quelques mosswines, et donc des champignons. On en cueillit certains pour le diner. Le soir approchait tout doucement. Une fois au bord du fleuve, nous apercevions une cabane avec des lumières. On allait jusqu'à là-bas.
- Des chasseurs ?! BONJOUR !!! cela faisait une éternité que je n’en avais plus vu ! autrefois il y en avait trois fois plus par ici ! yepee ! les affaires reprennent !! je me présente, Otar, modeste armurier s’étant installé ici !
- Bonjour. Un armurier, ici ? voici notre groupe, moi-même, Trok, et voilà Pourpre, Cara, Basil et Gano !
- Vous avez besoin de quelque chose ? vous avez des composants ?
- Non pas vraiment, on vient de Volcano, et l’armurier Jari nous a déjà fait tout ce qu’il nous fallait.
- Tout ? vous êtes sûrs ?
- GRAAAAAA !!!
- YAAAAA ! je vais t’avoir !!!!
C’était des jeunes enfants, sans doute les siens. Des petits qui se courraient après eux en tournant autour d’Otar. Otar, un mec un peu enveloppé, il portait un tissu blanc qui moulait sa graisse, et qui était d’ailleurs un peu trop petit. Un pantalon assez large, et un tablier de forgeron. Un homme de petite taille. Une longue barbe, le crâne dégarni mais des longs cheveux gris sur les côtés. Un visage expressif, dont je me rappellerai toujours.
- Allez les enfants, rentrez et aidez votre mère !
- …
- Ils sont adorables, hein ? écoutez, j’ai quelque chose pour vous, même si il ne vous faut rien !
Il chercha un parchemin sous son établi, qu’il sortit et déroula longuement sur la table.
- TADAAAAA !!! voici le tableau de statistiques, fait par Otar ! il permet de mesurer la valeur de n’importe quelle arme ou armure, standard ou spécialement renforcée, améliorée. Donnez-moi tout votre équipement et aller vous baignez ! ca vous occupera pendant que j’évalue tout ca… MARTA ! PREPARE CINQ PORTIONS DE PLUS AU DINER !! pour vous remercier de passer, ca fait tellement longtemps que je n’ai plus vu de chasseurs !
- Merci ! j’vais pouvoir prendre un bain en plus.
Nous nous déshabillions tous, lui donnant tout notre équipement et courant vers le fleuve nous baigner. Mais une fois à l’eau…
- … AHHHHHHHHHHH C EST FROID !!! dit Basil
- Meuh nan elle est bonne ! rétorqua Pourpre
- Pas très chaude tout de même... nous confia Gano
Cara m’emmenai un peu plus loin en m’embrassant.
- L’autre jour, je ne t’ai pas rendu ce que je te devais lorsque tu m’as sauvée… je crois que c’est le moment, les trois là bas s’amusent bien on dirait… viens.
…
Très belle soirée…
Une fois au diner, Otar nous balança qu’il n’avait pas fini l’évaluation de tout l’équipement, car il n’y en a pas beaucoup qui sont standardisés, du coup il faut qu’il regarde tout cela de vachement prés.
Un très bon repas ! Pour l’occasion, Marta, femme d’Otar, sympathique, avait sorti une de ses meilleures viandes, nos champignons et avait cuisiné tout ça tel un chef.
Dans la nuit, Otar nous amena à l’atelier. On découvrit les statistiques de notre équipement.
Il nous expliqua d’abord le fonctionnement des statistiques. Les armes ont un certain nombre d’attaque et parfois d’attribut. L’attaque reste toujours la même, c’est le nombre de dégâts qu’on fait par coup. L’attribut, est un élément incorporé technologiquement ou magiquement dans l’arme. Il change en fonction des faiblesses d’un monstre. Un rathalos, très faible face au dragon ne tiendra pas longtemps avec pourpre et ses lames en adversaires. Par contre, Basil et son arc de foudre ne fera pas énormément de dégâts contre ce monstre résistant à la foudre. Les armes ont également un certain tranchant. On l’évalue dans une barre de tranchant. Elle commence par rouge, le plus mauvais, ensuite orange, assez médiocre, puis jaune, pas trop mal, vert, standard, capable de trancher la plupart des monstres, bleu, très bon, coupe en rondelles quasiment toutes les créatures, et blanc, le meilleur, tranche le roc tel du papier. Toutes les arme ont les tranchant d’avant le meilleur… par exemple si une arme a un tranchant vert, elle aura aussi le tranchant jaune, orange et rouge, et elle gagnera ces tranchants au fur et a mesure qu’elle s’use si elle n’est pas aiguisée. Mais la mesure du tranchant n’est pas exacte, car une arme ne s’use pas d’un coup, il ne faut donc pas vraiment en tenir compte.
Les armures elles, ont juste des points d’armure. Il nous donna le total d’armure par personne, après nous avoir donné les statistiques de nos armes.
Il commença par les lames de pourpre, les plus impressionnantes, 280 d’attaque et 300 d’attribut dragon, et ce par coup !! Absolument impressionnant pour des lames doubles. Le tranchant était bleu assez grand dans la jauge.
Ensuite vint mon marteau, pure invention de Jari. 872 d’attaque, très bon tranchant vert, vraiment pas mal comme marteau.
L’épée de Cara améliorée, 712 d’attaque, 250 d’attribut foudre, tranchant vert suffisant
L’arme de Gano, la lance-flamme : 356 d’attaque, 230 d’attribut foudre, assez bon pour une lance, tranchant vert long et un peu bleu.
Enfin l’arc de Basil. Otar ne connaissait pas du tout les arcs, et par conséquent, il n’a pu mesurer son attaque.
- Voila les armures ! les totaux de toutes les parties d’armures forment ceci :
Pourpre, 320 d’armure
Gano, 350, grâce à ton mix rathalos-gravios amélioré en minerai
Trok, 270, belle armure renforcée
Cara, ton costume ioprey est joli mais pas très défensif, même renforcé ! 190 je te conseille de changer… tu es sure de ne pas avoir de composants ?
Basil, très bonne armure pour un artilleur, 210
- Woaw… et on doit comparer cela a quoi ?
- A d’autres armes, tout simplement. On ne peut évaluer la vie des monstres.
- Merci.
- Désolé il n’y a plus de place dans la maison, vous pensez pouvoir dormir dehors ? je vous apporte des couvertures !!
- Ce n’est pas un problème, on dormira à côté du fleuve.
Très belle soirée…

voila le chapitre 29, une retrouvaille animée !


Chapitre 29
Le matin, au départ, on fit nos adieux à Otar, ce fut beaucoup moins émouvant que ceux avec Jari. Un chouette gars, cet Otar, très généreux. Nous reprenions donc notre route, armure sur le dos, arme à la ceinture, parés pour de nouvelles aventures ! Nous marchions pendant une heure, discutant entre nous des choses qui nous passaient à l’esprit.
- Il manque quand même quelque chose dans ce groupe, nous dit Cara
- Oui, la personne déjantée qui se croit sérieuse et qui se trouve dans chaque groupe…
- Lara, pensais-je
- … je me demande ou est-ce qu’il est en ce moment ?
Soudain, Pourpre eut une révélation
- … LE LAO !!! je l’avais complètement oublié ! il faut qu’on arrive vite à Marssa pour prendre des nouvelles de Kalmopa et de ce lao !
- Oula, Marssa est encore loin tu sais !
- J’espère que la guilde a put le repousser le retarder, et que le fort lao a tenu !
- En même temps si tout les chasseurs de Thor et d’Alkasa sont venus défendre ce fort, je pense qu’il a tenu.
- Mais d’où vient donc ce lao ?
- De ton c*l !
- Eh ca va pas Basil ?! tu veux ca dans ta tête ?
- J’en ai marre de marcher !! ‘y a pas un p’tit service remobra dans le coin ?
- Bon si c’est ca qui te gène on peut faire une pause…
On s’arrêtait sur une petite colline surplombant le fleuve Espoir. On pouvait voir quelques aptonoths qui broutaient de l’herbe et des fruits en se mettant debout pour chercher les fruits. Assis, je dégainai mon marteau pour admirer le travail de Jari. J’enlevai la laine de la ficelle et regardai encore ces amulettes. Charme pouvoir, une sculpture représentant la déesse Asuna, tête levée, tenant une épée dans une main, et portant un petit rubis rouge orangé, un peu luisant dans son autre main, levée vers le ciel. Griffarmure, une petite griffe noire, brillante et lisse. On dit que c’est une des dents externes du lao. Elle a les vertus de rendre la peau aussi dure que de la pierre, apparemment. Je testais. Mouais, pas terrible. Peut être que c’est que lorsque l’on reçoit un choc que ca s’active ?
- Eh mais, ces trucs bleus qui encerclent discrètement les aptonoths c’est des vélocipreys ! nous dit Cara
- Tiens c’est bizarre je ne vois aucun vélocidrome. Nous dit Basil.
- Seraient-ils devenus assez intelligents pour chasser seuls ?
- Je ne pense p…
- Wirk !
Le vélocidrome, il était derrière nous et nous regardait d’un air aussi con que Georges. Soudain, il me sauta dessus, je pris mon marteau mais il arriva sur moi avant que je ne puisse le frapper, mais quelque chose n’était pas normal, il avait pris soin de ne pas me toucher avec ses griffes.
- Stop ne faites rien !
Il me lécha. Mais c’est Georges !! Je lui donnais un petit croche patte pour qu’il tombait. En se relevant je m’accrochais à son coup. Il le monta violement et me fis ainsi voltiger dans les airs jusqu'à ce que j’arrive sur son dos plus ou moins délicatement. Il partit à toute allure, je récupérai mon marteau au passage et nous allions tout les deux dégommer ces vélocipreys qui menaçaient les aptonoths et aussi butter ces aptonoths parce que c’est marrant de les entendre beugler une agonie.
- Alors ce n’est pas ta petite meute tout ses vélocipreys ?
- Wirk !
- Ok, alors ils vont passer un sale quart d’heure, ou moins ! haha !!
Nous dévalions la colline en soulevant un peu de terre et d’herbe, alors que les autres nous suivaient loin derrière. Le premier vélociprey, tapis dans l’herbe, nous remarqua qu’au dernier moment. Il se prit un sacré coup de marteau et vola dans les airs avant de ratterrir, crâne écrasé, côtes fêlées, mort.
Pendant qu’il courrait vers un autre vélociprey, je sautais de Georges pour atterrir en faisant une roulade sur le sol. Je me relevais, repérais une cible et fonça dessus, marteau par-dessus l’épaule, prêt à faire un carnage. Les vélocipreys commençaient à attaquer les aptonoths avant qu’ils ne s’échappent. Mais les aptonoths savent se défendre, ce n’est pas pour rien qu’il y a quelques pics sur leur queue ! Ma cible fit un bond spectaculaire avant de tomber juste derrière moi. Je pris mon marteau et le fis tournoyer afin de faire un demi tour tout en donnant un coup qui le fit valser dans les airs. Il ne se relèvera pas. Georges avait déjà fait une victime et lorsque je voulu m’attaquer à un autre petit reptile bleu, il y eu un grand éclair et je vis le vélociprey, grillé, tombant par terre, raide mort, trois flèches plantées sur son flanc. Je souris, c’était le reste de l’équipe qui arrivait. C’était maintenant que ça allait être le bordel !
Gano avait une méthode efficace contre les petits monstres : il empalait le flanc du vélociprey, le soulevait et l’explosait pour dégager sa lance du monstre. Pourpre passait de victimes en victimes, plantant chaque monstre qu’il voyait. Cara tua trois bêtes dans un mouvement circulaire de sa grande épée, puis passait aux autres, avec le sourire ! Basil s’amusait au loin avec quelques vélocipreys, leur tirer dessus c’est amusant à ce qu’il parait… mais l’un d’eux était arrivé derrière lui. Georges fonça sur lui, fit un bond de plusieurs mètres et atterri violemment sur la créature. Il se releva, griffes profondément plantés dans un de ses confrères bleus, le faisant saigner, étant debout sur lui.
- Wiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiirrrkkkkk !!!!!!!!!
- Georges ? qu’est-ce qui te prend de crier comme ca ? dis-je en donnant un puissant coup vertical, du bas vers le haut, dans le poitrail du dernier vélociprey pour lui exploser sa cage thoracique sans une goutte de sang.
Pff, il est seulement content le zigoto, aller, il ne reste plus de vélocipreys… on laisse partir les aptonoths ?
- Bah en même temps il y en a déjà quelques uns mort, donc on a de la viande. Mais bon…
- Bon pour une fois on ne va pas faire les salops, d’accord, on les laisse partir !
Nous nous asseyons en enlevant nos armures. Il faisait chaud après un effort ! Georges mangeait, assis, tête plongée dans les boyaux d’une pauvre bête grise pendant que nous nous reposions. C’était l’heure de manger.
Pourpre et moi allions chercher du bois dans un petit bosquet à environ cinq cent mètre de là, a côté duquel une petite rivière passait, pour rejoindre l’Espoir après quelques kilomètres de cours dans son lit.
- Il ne te manque pas un peu Lara ?
- Si… je me demande pourquoi il a voulu rester a Kalmopa… mais là je me demande encore plus ce qu’il est advenu de notre village… et de ce lao !
- Bon j’ai faim… rahh il n’y a pas beaucoup de bois sec ici
- Il a du pleuvoir il y a quelques jours
Le vent se levait
- Bah dis donc, ca ne va pas être facile d’allumer un feu avec tout ce vent
- On peut l’allumer dans le bosquet, on sera plus à l’ abri ! va chercher les autres et aide les a trainer l’aptonoths jusqu’ici
- T’as déjà gouté de la viande de vélociprey
- C’est très différent, c’est à la fois sec, peu gras mais pas mal, surtout bien grillé
- Et fourré aux champignons ?
- Rahh arrête de penser a la bouffe et va chercher ta dulcinée et les autres !